« Ce pacte consacre une trêve sociale de trois ans qui ressemble bien davantage à une suspension du droit à la lutte qu’à une réponse aux urgences du monde du travail », dénonce le FRAPP dans un communiqué publié le jour même de la signature. Le mouvement y voit un « Baara Yeggo » entre un État employeur, un patronat protégé, et des syndicats jugés « domestiqués », où les revendications essentielles des travailleurs sont diluées sous couvert de compromis tripartite.
Si le pacte affiche des ambitions comme l’élargissement de la protection sociale ou la formalisation de l’économie informelle, FRAPP souligne l’absence d’engagements contraignants. « Aucune obligation concrète pour les employeurs, aucun financement structurel prévu, la gratuité des soins même pas évoquée. Le social devient une variable d’ajustement, non un droit garanti », fustige le communiqué.
Le FRAPP critique également l’inaction face à la précarité des travailleurs contractuels, journaliers, artistes ou de l’économie informelle. Il pointe une égalité de genre proclamée mais vide de contenu, faute de mesures contre les discriminations, l’absence de soutien à la maternité ou la reconnaissance du travail reproductif des femmes.
Autre grief majeur : l’impunité patronale. Le texte ne prévoit ni sanctions, ni mécanismes de contrôle renforcé, tandis que des allègements de charges sociales sont envisagés. Pour FRAPP, « le patronat encaisse la paix sociale sans rien concéder ».
Le mouvement va plus loin, dénonçant un « syndicalisme d’accompagnement » chargé de « contenir les luttes » et de « préserver l’ordre social ». Il qualifie le pacte de « tentative de verrouillage politique des mouvements sociaux sous couvert de stabilité », en faveur d’une consolidation des rapports de domination.
Face à ce qu’il considère comme un simulacre de dialogue social, le FRAPP appelle à reconstruire l’autonomie des luttes, revendiquer une sécurité sociale universelle, un emploi digne, la fin de la précarité, une politique féministe du travail et un syndicalisme de combat « ancré dans les bases populaires ».
« Le véritable pacte, c’est celui qui lie les opprimés entre eux, pour renverser les structures de domination et construire un ordre social nouveau », conclut le Secrétariat Exécutif National du FRAPP.
Si le pacte affiche des ambitions comme l’élargissement de la protection sociale ou la formalisation de l’économie informelle, FRAPP souligne l’absence d’engagements contraignants. « Aucune obligation concrète pour les employeurs, aucun financement structurel prévu, la gratuité des soins même pas évoquée. Le social devient une variable d’ajustement, non un droit garanti », fustige le communiqué.
Le FRAPP critique également l’inaction face à la précarité des travailleurs contractuels, journaliers, artistes ou de l’économie informelle. Il pointe une égalité de genre proclamée mais vide de contenu, faute de mesures contre les discriminations, l’absence de soutien à la maternité ou la reconnaissance du travail reproductif des femmes.
Autre grief majeur : l’impunité patronale. Le texte ne prévoit ni sanctions, ni mécanismes de contrôle renforcé, tandis que des allègements de charges sociales sont envisagés. Pour FRAPP, « le patronat encaisse la paix sociale sans rien concéder ».
Le mouvement va plus loin, dénonçant un « syndicalisme d’accompagnement » chargé de « contenir les luttes » et de « préserver l’ordre social ». Il qualifie le pacte de « tentative de verrouillage politique des mouvements sociaux sous couvert de stabilité », en faveur d’une consolidation des rapports de domination.
Face à ce qu’il considère comme un simulacre de dialogue social, le FRAPP appelle à reconstruire l’autonomie des luttes, revendiquer une sécurité sociale universelle, un emploi digne, la fin de la précarité, une politique féministe du travail et un syndicalisme de combat « ancré dans les bases populaires ».
« Le véritable pacte, c’est celui qui lie les opprimés entre eux, pour renverser les structures de domination et construire un ordre social nouveau », conclut le Secrétariat Exécutif National du FRAPP.